Ma musique de Noël préférée

Par Hélène Lebon

Ceux qui me connaissent savent qu’une fois mes bougies soufflées, place - petit à petit - à la magie de Noël! Outre les guirlandes de lumière qui transforment mon appartement en ciel étoilé, vient aussi le temps de revoir la musique qui m’accompagne. Maryse Letarte trône en tête de ma liste. C’est ma chanteuse préférée des Fêtes. Elle a su capter comme nulle autre l’atmosphère poétique des instants suspendus «entre Noël et le jour de l’An». Notes cristallines, voix douce, mots justes: sa musique est un cocon qui m’étreint de la première à la dernière note. Mais je l’aime aussi pour ce qu’elle représente et que j’ai chéri inconsciemment.

Maryse Letarte, c’est MON rendez-vous hivernal. Elle a habité tous les espaces où j’ai passé les Fêtes. J’aime son interprétation des sentiments qui nous secouent et nous animent à l’heure où les flocons caressent le sol que foulent mes pas. J’aime la sensibilité de ses récits d’hiver, les joues qui rougissent, le cœur qui s’emballe comme les cadeaux sous le sapin. Festive, nostalgique, enjouée ou apaisée, chaque chanson décrit avec justesse ce que je ressens pour Noël. Loin des classiques mille fois chantés et presque usés, elle apporte un vent de fraîcheur que je retrouve avec impatience en fin d’année. Chacun de ses albums des Fêtes est une joie en soi.

Je l’ai aimée tout de suite, Maryse Letarte. Sa musique, sa poésie et le contexte de ma rencontre avec son art. J’avais oublié ça. Je l’ai découverte chez Stéphanie Kitembo, il y a longtemps déjà, une fois où j’étais restée chez elle à Noël, quelques jours en son absence pour garder Paulette, sa madame chat. Cette musique, je me la suis appropriée, mais j’avais oublié que ça me venait de Stéphanie. Comme le yoga chaud d’ailleurs. Comme le yoga en général. Je me souviens de son rire, aussi flamboyant que sa personnalité, je me souviens que ces jours-là, j’étais au début de ma vingtaine et que Stéphanie était pour moi tout à la fois un modèle, une inspiration, une grande sœur. La vie sépare parfois les gens, les projets aussi, les déménagements et j’ai vécu dans 3 autres pays depuis.

Doucement. J’ai envie de dire «doucement», je l’ai retrouvée sur Instagram. Depuis, on échange des likes sur nos publications. Stéphanie est devenue prof de yoga, je la trouve toujours aussi inspirante. Je ne lui ai jamais dit que je lui avais ramené quelque chose de notre voyage au Japon en février, quelque chose avec Hello Kitty. J’avais pensé à elle en passant devant un rayon dédié, je me souviens qu’elle adorait ce petit personnage… Je n’ai jamais osé lui dire, ni même lui demander son adresse pour lui envoyer. Je voudrais lui dire que je pense à elle et que je ne sais pas trop ce que la vie a fait, la distance, un malentendu sans doute, et que les malentendus, c’est bête. Je suis contente de voir son sourire et sa bonne humeur, ses initiatives de yogini et son bonheur. Je lui dirais aussi qu’elle m’inspire toujours. - Steph, si tu passes par ici, ce sera mon petit miracle de Noël -

Après tout, c’est ça les Fêtes. Prendre le temps et le courage de dire à ceux qu’on aime combien ils ou elles sont important.e.s pour nous. Des gens qu’on a croisés, importants. Dans chaque note de Maryse Letarte, dans chaque accord qui se glisse entre les flocons, il y a ces beaux sentiments, comme un trésor qui brille et réchauffe mon petit cœur. C’est bien là toute la magie de Noël de nous ramener à ce qu’on devrait penser à l’année longue.

décembre 29, 2020 — Hélène Lebon

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