Seconde main pour une seconde vie, Deuxième partie

Par Marlene Lefebvre

Il y a quelques mois, je vous parlais de ma maison « seconde main », juste ici (enfin n’abusons pas, mon appart seconde main). Et avec la balade que j’ai pu faire cet après-midi, je pense qu’il est temps de vous écrire une seconde partie. Comme j’ai pu le dire précédemment, un meuble, un objet, un vêtement… tout me satisfait d’autant plus quand il y a un vécu derrière. Alors, voilà, le 23 septembre 2020, je vous parlais de mon espace de bureau, de mes plantes, ou encore de mes chaises (croyez-moi, cette histoire d’assises n’est pas terminée, vous allez voir!), et je crois que depuis, je suis encore passé à un autre niveau de la seconde main…  Voici mes dernières trouvailles! C’est parti!

1. Mon petit coffre en rotin

Comme vous le savez sans doute (ben oui, je n’arrête pas de le rabâcher par ici!), j’ai lancé ma papeterie Atelier Marthes à la fin de l’été dernier. Pour vendre, pour communiquer et pour intéresser une potentielle clientèle, rien de mieux que de jolies photos. Alors non pas que je n’ai pas le matériel chez moi pour faire de beaux clichés, mais il est vrai que la nouveauté a ce petit côté exotique pour ma part! 

En allant au Village des Valeurs, me voici nez à nez avec un coffre. Que dis-je, LE coffre. Il est beau, sa taille est parfaite, il est dans un état plus qu’impeccable, et… il ne coûte que 7 ou 8 dollars. Ok, je le prends.

Un petit coup de nettoyage, quelques photos au soleil, l’affaire est dans le sac et les photos printanières sur la boutique. Bon, le petit problème avec ce coffre, c’est que malgré son éblouissante beauté, Jules ne l’aime pas, mais je n’en ai surtout aucune utilité. Il est donc parti en vente sur Marketplace, et a trouvé acquéreur dans la journée! (ce qui est drôle, c’est que j’ai racheté un autre coffre pour la même chose quelques semaines plus tard, et c’est encore la même dame qui est venue me racheter le second coffre, ce qui nous a valu une petite demie-heure de papotage!)

2. La chaise de Maud

En me rendant à Joliette avec Maud il y a quelques mois, nous nous sommes arrêtés dans une brocante, puis sommes ressortis les bras -presque- pleins: moi avec une vieille boîte à outils en ferraille bleu-vert, et elle avec une petite chaise à coffre. Le tout pour moins de 10$. Heureuses de nos achats, nos petites vies ont suivi leur cours et… Maud a décidé de déménager, et donc de vider peu à peu son chez soi. La petite chaise au velours rose m’est donc revenue, tel un héritage de cette histoire. Elle arbore avec fierté sa couleur féminine et son bois clair aux côtés de notre étagère au style tout à fait contraire, et j’aime ça.

 

 

3. Mon escabeau jaune flashy

En tant que fan de la seconde main, le 1er juillet au Québec est comme l’ouverture de la fête foraine pour moi (ce jour-là, tout le monde - ou presque- déménage!). L’année passée, j’ai pris la voiture et hop, direction Montréal. Jardinières, caisses vintage, plateau et… escabeau. Clairement un objet de déco car il est improbable que je m’essaie à monter dessus. En effet, il ne paraît pas du tout solide et un peu abimé par le temps mais… il est jaune! Je l’embarque ni-une ni-deux. Après quelques mois, juste posé, là comme ça sur un mur, ce dernier a trouvé un nouveau rôle à sa vie: étagère de boutures. Il est ravi, et moi aussi. Je ne suis pas encore certaine que ce soit son rôle pour toujours mais pour le moment, il fait le décor de mon bureau et j’aime ça. Quand les plantes seront un peu plus volumineuses, je pense que ce sera vraiment superbe! À suivre.

4. La plante et le petit bureau

Petit bureau trouvé au Village des Valeurs, acheté sur un coup de tête alors que je n’en ai aucune utilité, aucune. En plus il est rouge. Rouge, mais pas cher. Je l’achète dans l’idée de le poncer, de le repeindre peut-être puis de le vernir. Mon dieu comme il est difficile de poncer un meuble quand on a zéro outil! J’ai essayé le mélange de vinaigre blanc/bicarbonate de soude découvert sur « les internets » : l’effet mousse est cool mais le ponçage est zéro. J’ai essayé les feuilles sablées mais la couche de peinture était interminable, puis finalement la ponceuse que l’on m’a prêtée. C’était en effet beaucoup mieux, même s'il reste des angles rouges. Le petit meuble est encore en attente, je ne sais pas comment il va terminer, mais je peux déjà vous montrer un avant/après…

(PS: la petite plante dessus, c’est une bouture que ma voisine Isabelle m’a donnée! Elle est magnifique avec ses feuilles sombres et ses tâches argentées!)

5. Et pour finir, encore une histoire de chaise!

Quand je vous disais que cette histoire de chaise n’était pas terminée!

Cet après-midi, je partais dans les alentours en vélo pour sortir un peu de chez moi, pour aller prendre des photos du quartier et les poster juste ici. Et là, que vois-je sur le trottoir de l’un de mes voisins? Direct je me dis “Mais non, c’est pas possible”: une chaise Emmanuelle. 

La dernière fois, on était dans les années 20 avec une chaise de designer, soit la Wassily de Breuer, et cette fois-ci, un objet de déco sensationnel qui a connu ses heures de gloire au milieu des années 70 grâce au film érotique français Emmanuelle. Bon, ses heures de gloire à elle, c’est du passé: elle est abîmée, elle sent le tabac froid à 100 km à la ronde, le coussin est plus que douteux (je n’ai même pas pris la peine de le récupérer), mais quand même, cette dernière est désormais sur mon balcon, en attente. Le guidon de mon vélo à la main gauche, la chaise à bout de bras dans la main droite.

 

 

Que vais-je faire avec cette beauté? La nettoyer déjà: elle sent mauvais, elle est très poussiéreuse et quelques vieilles toiles d'araignées sont encore ici. Ensuite, la réparer du mieux que je puisse avec de l’huile de coude, puis enfin, peut-être la repeindre ou la vernir. Est-ce que je vais la garder ou la vendre… telle est la question. Pour le moment, disons que je prends juste plaisir à l’observer. (Jules ne l’a pas encore vu mais lorsque je lui ai envoyé la photo du précieux sur le balcon, il a juste répondu “TBNK”...)

Alors voilà, quand je vous disais que la seconde main avait pris un tout autre virage depuis, c’est que maintenant au-delà de garder les objets que je trouve, je les rabiboche ou je les revends. Le plaisir de passer un peu de temps autour, sans savoir si je vais les garder ou non.

Et vous, dites-moi, quelle est votre plus belle trouvaille ?

mai 23, 2021 — Marlène Lefebvre

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