Trouver l'amour - Lebon Trait d'union

Par Cheryl Coello

Eh bien, ça dépend.

Il y a tant de mythes et de fausses croyances autour de la notion de l’amour, qu’une personne à 40 ans peut déjà être totalement déçue et dire qu’elle ne croit pas à l’amour du tout. Et je le dis sur la base de ma propre expérience.

Comme vous le savez, l’année dernière, j’ai littéralement “coupé” une relation toxique et tortueuse qui m’a rendu la vie difficile pendant près de trois ans. “Trois ans?!” me direz-vous. Oui. Même si cela a été difficile dès le début, j’avais placé mes espoirs dans "l’homme de ma vie, enfin", "le dernier train de l’amour que je devais saisir", "l’homme parfait qui est apparu par hasard dans ma vie", etc. etc.

Heureusement, j’ai pu sortir de cette situation de laquelle j’ai beaucoup appris! Et même si j’ai traversé une douloureuse période de deuil, le jour est enfin venu où je me suis sentie fière de moi. J’étais libre de vivre ma vie, de retrouver mes rêves et de faire de nouveaux plans rien que pour moi. Je me suis sentie euphorique... pendant un temps. Mais ça n’a pas duré, car je fais partie de ces gens qui aiment vivre en couple. J’aime partager le quotidien routinier et aussi la folie de l’imprévisible avec quelqu’un. Et qui peut nier les délices de donner et de recevoir de l’amour? Comment il fait du bien et comment ça arrive à nous manquer, malgré la tranquillité qu’un célibat sain peut offrir.

Il y a encore de si belles histoires d’amour que je refuse de rendre les armes, je refuse de baisser les bras et de fermer la porte à l’occasion de le vivre. Cette année, mon premier amour, c’était moi! J’ai renouvelé mon amour pour moi-même et commencé un changement de vie qui m’a permis de commencer à me sentir à l’aise dans mon corps et avec qui je suis. Après ça, je me suis sentie prête. Complète. Je me sens préparée à expérimenter l’amour, non plus comme une façon de combler des vides, mais comme une décision qui me permettra de partager mon chemin de vie, avec ses douceurs et ses nids-de-poule.

Malgré cela, j’ai eu du mal à sortir de la "grotte" émotionnelle où mon cœur a été en hibernation ces sept derniers mois. Par peur de souffrir surtout, mais je me suis aventurée. J’ai vécu plusieurs expériences pour essayer d’entreprendre la recherche de "LA personne" de la manière la plus naturelle, c’est-à-dire en faisant des activités que j’aime et en socialisant. Mais j’ai aussi essayé des blind dates avec des amis d’amis d’amis, la visite sporadique au bar de célibataires, le flirt spontané dans des situations inattendues dans le pur style des comédies romantiques… Évidemment, la quarantaine nous a laissés avec des options bien réduites à ceux qui, comme moi, sont ouverts à l’amour. Alors, j’ai commencé à essayer des applications...

Dans mon prochain article, je vous parlerai donc de cette drôle d’expérience avec différentes applications de dating que j’ai utilisées et comment ça s’est passé, car depuis beaucoup de choses ont changé... Et vous, quelle est votre expérience en quête de l’amour après 40 ans?

juin 30, 2020 — Cheryl Coello

Laisser un commentaire

Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d’être publiés.